Je choisis le bonheur. Et vous ?

Quels sont les choix qui ont été les plus durs pour vous? Avec le recul, vous ne vous apercevez peut-être pas de ces instants délicats, de ces nuits passées à raisonner le pour et le contre (la nuit porte conseil, non? Non, elle vous porte des cernes et un lendemain nul en productivité).  J’ai commencé à faire des choix très tôt dans ma vie : quand j’ai choisi de devenir ingénieure et pas journaliste, puis quand j’ai choisi de faire mes études à Akhawayn et pas aux classes préparatoires. Ensuite, le choix de me marier... Et la liste est longue. Aujourd'hui quand je pense aux mauvais choix, je ne me rappelle que du dernier restaurant où la commande de mon mari était de loin plus délicieuse que la mienne...

Dernièrement j'ai décidé de faire un choix plus important, j'ai choisi le bonheur.

En effet, il n'y a que deux types de personnes dans ce monde: ceux qui pensent que le bonheur est un destin (ceci ne veut pas dire qu’ils ne connaissent pas le bonheur, il y a des gens pour qui c’est un peu héréditaire, la joie de vivre ça s’apprend aussi ; mais il y a aussi ces personnes qui aiment s'enfermer dans le noir, se rappeler le pire de ce qu'ils ont vécu, se plaindre à qui veut l'entendre... ), et les autres, ceux qui comme moi pensent que c'est un choix. 

Le bonheur, vous me direz est un concept totalement relatif, et je suis d'accord. Allant de ce principe, le bonheur c'est quand il y a plus de bien que de mal, plus de sourire que de pleurs, plus de sérénité que d'angoisse, plus de plaisirs que de frustrations.

Il est tellement simple de se positionner comme victime face aux situations difficiles, de se lamenter sur son sort, de dramatiser même les problèmes les plus simples et d'être constamment pessimiste. Le monde regorge d'énergies négatives, nous menons des vies à rythme élevé, avons beaucoup de challenges aux quotidiens et sommes amenés à gérer bon nombre de complexités. L'idée est simple: le fait de rajouter votre négativité ne va en rien améliorer la situation. L’erreur que nous commettons bien souvent est de rendre une tierce personne responsable de notre bonheur, de nous lasser d’essayer, de nous abandonner.

Je choisis le bonheur parce que je le mérite. Je choisis le bonheur parce que les gens autour de moi n'ont pas besoin d'un visage grincheux de plus. Je choisis le bonheur parce que je ne suis pas destinée à être malheureuse. Je choisis le bonheur parce qu'il y a toujours deux perspectives à chaque situation. Je choisis le bonheur parce que j'ai déjà tout pour trouver la paix en moi. Je choisis le bonheur parce que finalement la vie est trop courte pour être misérable. Je choisis le bonheur parce que c'est a moi de me le procurer. 

Mes raisons sont très abstraites, mais vous pouvez concrétiser à votre façon. Qu'est ce qui vous fait le plus plaisir ? Qu'est ce que vous appelez bonheur? Même quelques moments peuvent tout changer. Si vous aimez être entourés de famille, faites en sorte d'être plus présent. Si vous aimez la musique, voilà vous savez comment rendre les pires des tâches plus légères (ça a marché pour la vaisselle, ça peut vous aider pour autre chose). 

Bref le bonheur ne frappe pas à vos portes, cherchez-le. Attention à ne pas trop vous perdre dans la quête du bonheur, vous risquerez de passer à coté des plus beaux moments en attendant les meilleurs. N'élevez pas trop les seuils de vos attentes, on apprend à savourer les petits moments de bonheur graduellement: 

Faîtes ce choix,vous n'en serez que plus agréable à être et à vivre.