Vous aimez les fêtes de mariage? Moi j'adore! (rassurez-vous, vous pouvez lire même si vous n'aimez pas!) En plus d'avoir une raison valide de passer une bonne heure devant le miroir et de faire de longs brainstormings avec ma mère autour de la question fatale 'je mets quoi?', chose que j'apprécie énormément si tu me lis mama, les cérémonies de mariage sont des fêtes de famille avant tout. On y dégage de la joie, de l'optimisme et des rêves d'un avenir meilleur. Et bien sûr, le tout est saupoudré de partage et de youyous.
La cérémonie en dit beaucoup sur le couple. J'en distingue deux types majeurs:
1) Le couple amoureux très heureux d'enfin pouvoir se tenir la main devant la foule, se faire des confidences sous les yeux de la caméra, faire des blagues des têtes bizarres des invités (croyez-moi quand vous êtes perché(e) sur la 3amarya, vous en voyez de toutes les couleurs). Le genre de couple que vous ne pouvez pas regarder sans sourire, pensez à dire tbarklah quand même. La joie qu'ils dégagent explique que l'officialisation vient couronner un amour partagé.
2) Le couple timide, fruit généralement d'une relation arrangée. Je n'ai rien contre ce type de mariage, c'est comme toute autre grande décision dans la vie, un choix personnel - et d'ailleurs j'en ai vu des très réussis-. En général, les mariés stressent, essaient de se concentrer plus sur les autres que sur eux-mêmes, ne savent pas trop quoi faire. Des fois c'est même plus intéressant à observer: l'un des deux est incroyablement heureux et l'autre limite "en mission" ; genre OK je me marie, que dois-je faire là?!
Mais bon, ça ce n'est pas l'essentiel... Cet article ne parle pas de la fête elle-même mais des préparatifs. Je ne vais pas répéter mes 10 fameux conseils à toute future mariée, c'est d'ordre général...
Il précède les évènements heureux, mariage plus précisément, des moments durs, très durs à surpasser. Sur le coup, on pense être le seul à vivre ça, mais en réalité, les jolies prises que l'on poste sur facebook, pour partager sa joie avec ses 'amis' virtuels, annoncer qu'on est officiellement 'plus célibataire' et bien sûr pour faire des jaloux -à ce moment on ne se doute pas, l'espace d'une seconde que certains de nos 'amis' vont prendre la peine de les copier, les garder et les partager sur plein de groupes de mariées et de neggafates, mais ça c'est une autre histoire- ne dévoilent pas tout.
Préparer une cérémonie, une fête, n'a rien de facile. Pour les mariages j'ai l'impression que c'est dix fois plus compliqué parce que les paramètres sont plus nombreux.
Assumons que les deux familles sont d'accord sur le choix du conjoing. Ceci ne veut pas forcément dire qu'ils pensent la fête de la même manière. Entre convictions personnelles, traditions familiales et parfois même un 'je veux gagner au concours du meilleur mariage de la famille' pas très sain, la tâche n'a rien de facile.
De plus, il y a au moins une dizaine de personnes qui ont des avis à partager. Sans compter les parents, les frères et soeurs des deux côtés, il ne faut pas négliger l'avis de la grand-mère qui veut qu'on décale parce qu'elle avait envisagé une omra à ce moment, l'oncle qui tient à ce qu'on attende que son fils rentre de l'étranger pour qu'il ne rate rien, ou encore la cousine qui a toujours rêvé de danser sur les rythmes de l'orchestre tel et qui n'aime pas particulièrement le traiteur. Bref tout le monde a un mot à dire et se sent soudainement responsable de contribuer au succès du dit événement.
Assumons que les deux familles sont d'accord sur le choix du conjoing. Ceci ne veut pas forcément dire qu'ils pensent la fête de la même manière. Entre convictions personnelles, traditions familiales et parfois même un 'je veux gagner au concours du meilleur mariage de la famille' pas très sain, la tâche n'a rien de facile.
De plus, il y a au moins une dizaine de personnes qui ont des avis à partager. Sans compter les parents, les frères et soeurs des deux côtés, il ne faut pas négliger l'avis de la grand-mère qui veut qu'on décale parce qu'elle avait envisagé une omra à ce moment, l'oncle qui tient à ce qu'on attende que son fils rentre de l'étranger pour qu'il ne rate rien, ou encore la cousine qui a toujours rêvé de danser sur les rythmes de l'orchestre tel et qui n'aime pas particulièrement le traiteur. Bref tout le monde a un mot à dire et se sent soudainement responsable de contribuer au succès du dit événement.
Tout ceci est à multiplier par deux. Et cerise sur le gâteau, il faut espérer que les mariés soient des mêmes origines, imaginez les combinaisons: fassi/chelh, ou rifi/soussi, et donc tous les goûts à satisfaire...
Toute cette 'joie' a lieu pendant que le couple est stressé par la décision elle-même, se pose mille et une question sur l'avenir, se fait de multiples scénarios de la vie future. Certains vont même jusqu'à mettre en question le choix de la personne! Cette période est sans doute le moment où surgissent toutes les questions existentielles. Et parce qu'une décision n'est jamais suffisante, vous avez droit à d'autres décisions difficiles: quel budget allouer, quelle salle louer, qui inviter, mais aussi quelle accessoire choisir, quelle couvert mettre sur quelle table...
Tout ça pour vous dire que oui en fin de compte, quand on arrive à - non sans difficulté- surpasser toutes ces épreuves, les beaux sourires, les regards doux, les pauses charmantes et les bisous mignons sur les photos, eh bien c'est totalement mérité.
Et sinon, puisqu'il faut bien une morale, je vous dis ce qui suit: l'union de deux personnes étant un lien sacré nous devrions apprendre à nous en mêler moins, en tant que soeur, cousine, amie lointaine .. Laissez faire les gens, ils gèrent déjà tant de choses ! Rien que la negafa c'est une panoplie de décisions dures à prendre, please ! Et à tous les couples qui se marient bientôt je dis: choisissez vos batailles, la fête c'est beau, mais l'important c'est toute la vie qui vous attend après.
Bonnes fêtes mes amis!
Bonnes fêtes mes amis!
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